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20 ans de prison pour le Castrais qui a étouffé sa cousine menaçant de le déshériter

Le verdict de la cour d'assises de Haute-Garonne est tombé vendredi soir. 

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14 mai 2022 à 7h20 par La Rédaction


Un Tarnais de 39 ans, jugé par la cour d’assises de Haute-Garonne, a été reconnu coupable d’homicide volontaire aggravé sur une dame de 93 ans ce vendredi. René-Pierre Palous, homme très impliqué dans les oeuvres catholiques dans sa ville d’origine Castres, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa cousine à Castanet-Tolosan dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2019. Les jurés ont suivi les réquisitions de l’avocat général François Jardin. La retraitée menaçait de déshériter l’accusé, après que ce dernier ait encaissé 17 chèques lui appartenant. Soit plus de 40 000 euros.  

Durant le procès, l’accusé aura nié avoir eu connaissance de la décision de la victime de ne plus faire de lui son légataire universel. "L'argent n'est pas son mobile, car pour profiter des largesses de Simone Gendreau il fallait qu'elle vive. Tant qu'elle vivait le patrimoine de mon client prospérait" rappelait Me Nicolas Raynaud De Lage qui a plaidé "l'absence d'intention homicide". Ce conseiller juridique, les yeux souvent rougis de larmes dans le box, portait parfois ses mains sur sa bouche pour masquer ses sanglots à l’audience. Il connaissait la victime Simone Gendreau, nonagénaire en mauvaise santé, depuis une quinzaine d’années au moment des faits "une grand-mère de coeur" dira-t-il "je l’aimais, je ne voulais pas la tuer" a expliqué celui qui connaissait des problèmes financiers. Tout juste reconnaitra-t-il avoir secoué la victime "comme un prunier pendant 5 minutes" lors d’une dispute.
 

Au cours des trois jours d'audience, il n'aura jamais clairement expliqué comment la victime est morte, ou pourquoi l'air était saturé de gaz lacrymogène dans la maison après les faits. La vieille dame est morte asphyxiée.