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Tarn-et-Garonne. 12 mois de prison avec sursis pour le pilote d'avion qui avait accidentellement décapité un wingsuiteur

Le tribunal de Montauban a rendu ce mardi son délibéré sur l'affaire du wingsuiteur décapité accidentellement par un avion à Boulouc-en-Quercy dans le Tarn-et-Garonne. Le pilote a été condamné à douze mois de prison avec sursis, l'école de parachutisme à 20 000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis.

Le palais de justice de de Montauban a délibéré sur l'affaire du wingsuiteur décapité
Le palais de justice de de Montauban a délibéré sur l'affaire du wingsuiteur décapité
Crédit : © Gilles Gauthier
Le palais de justice de de Montauban a délibéré sur l'affaire du wingsuiteur décapité

21 novembre 2023 à 15h58 par Elie Gaubert

C'est la fin de cinq années de procédures judiciaires. Le pilote de l'avion qui avait décapité un wingsuiteur connaît maintenant sa peine. Douze mois de prison avec sursis lui ont été infligés ce mardi par le parquet de Montauban. Le pilote, un homme de 64 ans, est ainsi reconnu coupable d'homicide involontaire par imprudence. Il est également interdit de piloter un aéronef pour une période d'un an. L'école de parachutisme dans laquelle il était licencié a quant à elle été condamnée à une amende de 20 000 euros dont la moitié avec sursis. L'avocate de la partie civile reprochait à l'association "beaucoup d'imprudence ou de négligence" lors de l'audience du 19 septembre. 

Drame à 4.000 mètres d'altitude

Les faits jugés ce mardi remontent au 27 juillet 2018. Nicolas Galy, un ingénieur en aéronautique de 40 ans, avait été percuté à 4.000 mètres par l'aile de l'avion duquel il venait de sauter quelques secondes plus tôt. Le pilote, licencié de l'école de parachutisme de Bouloc-en-Quercy, n'aurait pas dû piloter ce jour-là. En effet, il ne disposait plus d'une licence valide. Certaines restrictions lui avaient été imposées. Lors de l'audience du 19 septembre, ce dernier plaidait ne pas savoir que sa licence était non-valide. Il nie toutefois toute responsabilité dans ce drame, estimant que sa trajectoire de vol était "cohérente".